Dialogue social : Comment gérer les partenaires sociaux

Bientôt c'est le début des négociations annuelles avec les syndicats pour garantir une paix sociale et une adhésion à la vision globale de l'entreprise pour l'année ou les années prochaines. Une opération qu'il faut absolument réussir pour avancer avec sérénité et battre la concurrence. Ce sont surtout les DRH ou responsable RH qui mènent les négociations sous la supervision de la direction générale dans les entreprises structurées.
Quant aux PME qui sont sensibles au fait qu'il faut garantir une bonne entente avec les syndicats et, par ricochet, le personnel, c'est le top management qui s'en charge personnellement.
Reste qu'en réalité, les choses se passent rarement selon les règles de l'art. Certes, les multinationales et les entreprises nationales structurées qui prônent la transparence et l'équité gèrent leurs relations avec les partenaires sociaux d'une manière correcte, selon les règles de l'art. Ces sociétés se réunissent plusieurs fois avec les représentants du personnel, leur exposent leur stratégie retenue pour l'année, les objectifs à atteindre et les accompagnent même en leur offrant des formations dédiées et en veillant à ce que les élections des délégués se passent dans un bon cadre.
Reste qu'en réalité, les choses se passent rarement selon les règles de l'art. Certes, les multinationales et les entreprises nationales structurées qui prônent la transparence et l'équité gèrent leurs relations avec les partenaires sociaux d'une manière correcte, selon les règles de l'art. Ces sociétés se réunissent plusieurs fois avec les représentants du personnel, leur exposent leur stratégie retenue pour l'année, les objectifs à atteindre et les accompagnent même en leur offrant des formations dédiées et en veillant à ce que les élections des délégués se passent dans un bon cadre.
Toutefois, ces entreprises ne sont pas nombreuses comparées au nombre total des sociétés composant le tissu économique national. N'a-t-on pas entendu un jour ou l'autre un patron déclarer que «les syndicats sont corrompus ou sont des vendus» car une partie de ces délégués vient monnayer la paix sociale au lieu de mener des négociations win-win avec le top management. «Malheureusement, certaines entreprises au Maroc ne sont pas conscientes de cette problématique et bafouent carrément les règles sociales, ce qui a été à l'origine de plusieurs conflits sociaux lors des négociations annuelles avec les représentants des salariés et qui ont abouti à des situations d'impasse», a insisté Abdelhakim Mhaid, Chef de Département développement ressources humaines et Dialogue social d'une Multinationale. Et d'ajouter : «Or, dans beaucoup de cas, de telles situations auraient pu être évitées, si le dialogue avait été privilégié en amont».
Heureusement qu'actuellement, la donne commence à changer. Avec le développement de la gestion RH au Maroc et l'émergence d'une nouvelle catégories d'entreprises qui ont fait le choix de travailler dans la transparence, on constate une nette évolution de la relation entre patrons et délégués du personnel. Ces décideurs ont compris l'enjeu majeur d'une telle action. Les maîtres mots, selon le consultant, sont la transparence, la confiance et la crédibilité pour une meilleure conformité sociale.
Les entreprises sont appelés à respecter également les dispositions légalement notamment la création des institutions représentatives du personnel, à savoir : les délégués du personnel (élus), les représentants syndicaux (désignés par le ou les syndicat(s) le(s) plus représentatif(s)), le Comité de sécurité et d'hygiène (CSH) et enfin le Comité d'entreprise (CE) composé de l'employeur ou de ses représentants et des représentants des salariés. «Cela permet de clarifier les droits et obligations de chaque partie ainsi que le périmètre d'intervention», insiste Abdelhakim Mhaisd
Source: Le Matin
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