Abdelouahed Souhail, ministre de l'Emploi: «Il faut adopter une vision globale»
Abdelouahed Souhail,
Ministre de l’Emploi et de la Formation professionnelle

Quels sont les axes principaux de cette étude que votre département a commandée ?
Abdelouahed Souhail :Il s’agit d’un comité stratégique, qui sera chargé de suivre la réalisation d’une étude sur la communication à l'horizon 2020. Celle-ci livre aujourd’hui son premier diagnostic qui sera validé. Il s’est intéressé à tous les aspects de la formation, aux réalisations, aux points forts et aux points faibles du système actuel. Il a également relevé les dysfonctionnements dont il a ciblé les niveaux. Tout ceci nous permettra de déterminer les objectifs que nous devons atteindre, et concrètement nos priorités sur ce volet. Ceci nous permettra également de prendre en charge les nouveaux besoins qui s’expriment.
Comment pensez-vous orchestrer ce projet ?
C’est un travail que nous élaborons avec un certain nombre de partenaires, directement concernés par la formation. Des départements gouvernementaux bien évidemment, les ministères en charge des aspects d’éducation et de formation, le Conseil national de l’éducation et de la formation, les syndicats des travailleurs et aussi les représentants du patronat. Avec tout ce monde là, nous allons essayer de valider le diagnostic qui a été fait, de nous mettre d’accord sur l’approche et la stratégie à adopter ensemble. Nous allons à partir de là élaborer des programmes qui devraient se vérifier, aussi bien au niveau de la qualité de la formation, de son étendue, du partenariat public-privé, de la gouvernance et enfin du financement.
L’État a-t-il aujourd’hui les moyens de ses ambitions ?
Comment pensez-vous orchestrer ce projet ?
C’est un travail que nous élaborons avec un certain nombre de partenaires, directement concernés par la formation. Des départements gouvernementaux bien évidemment, les ministères en charge des aspects d’éducation et de formation, le Conseil national de l’éducation et de la formation, les syndicats des travailleurs et aussi les représentants du patronat. Avec tout ce monde là, nous allons essayer de valider le diagnostic qui a été fait, de nous mettre d’accord sur l’approche et la stratégie à adopter ensemble. Nous allons à partir de là élaborer des programmes qui devraient se vérifier, aussi bien au niveau de la qualité de la formation, de son étendue, du partenariat public-privé, de la gouvernance et enfin du financement.
L’État a-t-il aujourd’hui les moyens de ses ambitions ?
Je pense qu’il faut adopter une vision globale. Le ministère de l’Enseignement supérieur aura aussi son rôle à jouer. Ce dont nous avons besoin aujourd’hui, c'est de déterminer les points prioritaires auxquels nous devrons nous atteler. Une fois cette étape franchie, nous aurons certainement à déterminer le modèle de coordination des efforts entre les trois ministères concernés. Je reste convaincu que la formation est un domaine où nombre de ministères peuvent travailler ensemble.
@Les echos