Emploi des jeunes, le CES adopte le rapport et le plan d'action

«Le Maroc doit faire de la question de l'emploi des jeunes un levier de son développement socio-économique».
Le Conseil économique et social (CES) a adopté jeudi lors de sa dixième session ordinaire, le rapport sur «L'emploi des jeunes», le plan d'action et le budget du Conseil pour l'année 2012, outre la présentation d'un rapport sur la conjoncture économique, sociale et environnementale.
S'exprimant à l'ouverture de cette session, tenue à Rabat, le président du CES, Chakib Benmoussa a donné un aperçu les principales étapes relatives à l'élaboration du rapport sur «L'emploi des jeunes» depuis sa présentation lors de la 9e session, mettant l'accent sur l'importance du débat et des propositions des membres du Conseil dans l'enrichissement de ce document.
Le rapport sur «L'emploi des jeunes», dont les grandes lignes ont été présentées par Mohamed Titna Alaoui, président de la commission des affaires sociales de la formation, de l'emploi et des politiques sectorielles au CES, reconnaît que la question de l'emploi des jeunes est complexe et nécessite des réformes structurelles sur le long terme en relation avec la dynamique du secteur privé et le modèle de croissance économique, l'adéquation du système d'enseignement et de formation avec le monde du travail ainsi que la régionalisation des politiques de l'emploi.
Dix mesures sont ainsi proposées pour apporter des réponses qui peuvent aider à redonner confiance à de nombreux jeunes. Elles concernent la régulation du marché du travail, l'action sur l'offre et la demande d'emploi et l'ajustement de la réglementation.
Le Conseil recommande, à cet égard, la révision de la gouvernance du dispositif de promotion de l'emploi dans le sens de la cohérence d'ensemble, de la territorialisation des politiques, de l'implication des acteurs et de la responsabilisation des structures d'exécution.
Il considère aussi que l'auto-emploi et la création de la très petite entreprise recèlent un gisement important d'emploi qu'il convient d'encourager à travers une politique spécifique.
Le Conseil souligne également la nécessité d'améliorer le dispositif réglementaire pour inciter à la création d'emploi décent dans certains secteurs.
Concernant le plan d'action 2012 du CES, Benmoussa a indiqué qu'il s'agit d'un plan «ambitieux et cohérent» qui couvre tous les aspects relavant des attributions du Conseil, appelant à la mobilisation de tous les membres du CES pour assurer sa mise en œuvre.
Ce plan d'action prévoit la poursuite de la réalisation des chantiers lancés par le CES en 2011 et qui porte notamment sur la cohérence entre les politiques sectorielles et la gouvernance des services publics, l'économie verte et l'intégration des jeunes à travers la culture.
Il prévoit aussi l'examen d'autres questions relatives en particulier au système fiscal, au développement économique et la cohésion sociale, aux marchés publics, la formation, la protection des personnes âgées et la réforme des caisses de retraite.
Le Conseil compte également organiser en 2012 plusieurs séminaires, ateliers et rencontres nationales et internationales sur des thèmes ayant trait à «La Charte sociale», à «La sécurité alimentaire», à «L'adéquation formation-emploi» et à «L'avenir de la ville dans le cadre de la régionalisation».
Par ailleurs, la commission chargée de l'analyse de la conjoncture a présenté un rapport sur la conjoncture économique, sociale et environnementale.
Ce rapport met en évidence l'existence de fragilités structurelles de l'économie nationale notamment la faible compétitivité, le déséquilibre du commerce extérieur, l'insuffisante création d'emplois et le déficit budgétaire.
Dans ce contexte, le rapport met l'accent sur les principaux points de vigilance qui ont trait aux risques sur les perspectives de croissance, aux déséquilibres de la balance de paiements, à la paix sociale et la prévention des conflits, aux déficits sociaux, notamment sur le plan de l'accès et de la qualité des systèmes d'éducation-formation et de santé et sur le plan de la réduction des inégalités sociales et territoriales ainsi que les risques liés à la protection de l'environnement.
S'exprimant à l'ouverture de cette session, tenue à Rabat, le président du CES, Chakib Benmoussa a donné un aperçu les principales étapes relatives à l'élaboration du rapport sur «L'emploi des jeunes» depuis sa présentation lors de la 9e session, mettant l'accent sur l'importance du débat et des propositions des membres du Conseil dans l'enrichissement de ce document.
Le rapport sur «L'emploi des jeunes», dont les grandes lignes ont été présentées par Mohamed Titna Alaoui, président de la commission des affaires sociales de la formation, de l'emploi et des politiques sectorielles au CES, reconnaît que la question de l'emploi des jeunes est complexe et nécessite des réformes structurelles sur le long terme en relation avec la dynamique du secteur privé et le modèle de croissance économique, l'adéquation du système d'enseignement et de formation avec le monde du travail ainsi que la régionalisation des politiques de l'emploi.
Dix mesures sont ainsi proposées pour apporter des réponses qui peuvent aider à redonner confiance à de nombreux jeunes. Elles concernent la régulation du marché du travail, l'action sur l'offre et la demande d'emploi et l'ajustement de la réglementation.
Le Conseil recommande, à cet égard, la révision de la gouvernance du dispositif de promotion de l'emploi dans le sens de la cohérence d'ensemble, de la territorialisation des politiques, de l'implication des acteurs et de la responsabilisation des structures d'exécution.
Il considère aussi que l'auto-emploi et la création de la très petite entreprise recèlent un gisement important d'emploi qu'il convient d'encourager à travers une politique spécifique.
Le Conseil souligne également la nécessité d'améliorer le dispositif réglementaire pour inciter à la création d'emploi décent dans certains secteurs.
Concernant le plan d'action 2012 du CES, Benmoussa a indiqué qu'il s'agit d'un plan «ambitieux et cohérent» qui couvre tous les aspects relavant des attributions du Conseil, appelant à la mobilisation de tous les membres du CES pour assurer sa mise en œuvre.
Ce plan d'action prévoit la poursuite de la réalisation des chantiers lancés par le CES en 2011 et qui porte notamment sur la cohérence entre les politiques sectorielles et la gouvernance des services publics, l'économie verte et l'intégration des jeunes à travers la culture.
Il prévoit aussi l'examen d'autres questions relatives en particulier au système fiscal, au développement économique et la cohésion sociale, aux marchés publics, la formation, la protection des personnes âgées et la réforme des caisses de retraite.
Le Conseil compte également organiser en 2012 plusieurs séminaires, ateliers et rencontres nationales et internationales sur des thèmes ayant trait à «La Charte sociale», à «La sécurité alimentaire», à «L'adéquation formation-emploi» et à «L'avenir de la ville dans le cadre de la régionalisation».
Par ailleurs, la commission chargée de l'analyse de la conjoncture a présenté un rapport sur la conjoncture économique, sociale et environnementale.
Ce rapport met en évidence l'existence de fragilités structurelles de l'économie nationale notamment la faible compétitivité, le déséquilibre du commerce extérieur, l'insuffisante création d'emplois et le déficit budgétaire.
Dans ce contexte, le rapport met l'accent sur les principaux points de vigilance qui ont trait aux risques sur les perspectives de croissance, aux déséquilibres de la balance de paiements, à la paix sociale et la prévention des conflits, aux déficits sociaux, notamment sur le plan de l'accès et de la qualité des systèmes d'éducation-formation et de santé et sur le plan de la réduction des inégalités sociales et territoriales ainsi que les risques liés à la protection de l'environnement.
Employabilité : Mobiliser pour une solution
Le Maroc doit faire de la question de l'emploi des jeunes un levier de son développement socio-économique, a affirmé, vendredi à Fès, le président du Conseil économique et social (CES), Chakib Benmoussa.
Intervenant lors d'un colloque organisé sous le thème «La question de l'employabilité des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur au Maroc», Benmoussa a fait savoir que la question de l'emploi des jeunes relève de la responsabilité de tous les acteurs publics, privés et associatifs, tant à l'échelle centrale que territoriale.
Les instituts, les universités, les établissements publics ou privés doivent se mobiliser pour apporter une solution durable notamment au chômage des jeunes, a-t-il précisé, relevant que le CES a pris l'initiative, dès son installation, de faire de la question de l'emploi des jeunes un thème central et prioritaire de ses travaux.
Il a, dans ce cadre, rappelé que le rapport sur l'emploi des jeunes, conçu par le CES en concertation avec la société civile et des instances gouvernementale, sera présenté en fin d'année en cours, soulignant que le document confirme les constats préoccupants sur le chômage en général et propose entre autre des pistes de réflexion pour remédier à ce problème.
Et d'ajouter que le CES œuvre à déclencher le débat entre ses différentes composantes, en vue de sortir avec des propositions pratiques répondant aux aspirations des jeunes à la consolidation du processus démocratique.
Ce colloque, initié par la Faculté des sciences juridiques, économiques et sociales de l'Université Sidi Mohammed Ben Abdellah de Fès, propose un débat auquel s'engage un parterre d'intervenants qui jettent la lumière, durant deux jours, sur divers axes, dont «Adéquation formation-emploi», «L'insertion des diplômés chômeurs dans la fonction publique : analyse, évaluation et enseignement d'une expérience», «L'employabilité des jeunes» et «Stratégie d'amélioration de l'employabilité des jeunes diplômés de l'enseignement supérieur au Maroc».
Par MAP
Lematin.ma